Au Cabinet et en addictologie où je travaille, je suis souvent confrontée aux douleurs des patients, dont certaines sont très anciennes et non résolues.
Mon expérience et mes formations m’ont mise en position de les travailler avec de bons résultats.
En général, les personnes ont eu de nombreux traitements allopathiques ou moins conventionnels et viennent en bout de course. La douleur est encore là, malgré tout ce qui a été fait. Parfois même, ils ont tout arrêté, tout abandonné.
Je travaille à plusieurs niveaux et fais le tour de la douleur comme un jardinier fait le tour du rosier pour assurer une « bonne taille ».
Cela permet d’avoir une vue d’ensemble et de voir par où je prendre « la taille ». Je commence par me faire une idée de la douleur, de ses origines et des freins qui peuvent la maintenir en place :
· Je vérifie les méridiens d’acupuncture, leur fluidité et ceux qui peuvent être affectés sur leur trajet par une lésion (accident, opération)
· Je vérifie aussi les émotions associées, antérieurement ou postérieurement à l’accident ou l’opération
· J’écoute ce que la personne dit de sa douleur et les représentations qu’elle en a. Parfois ce sont des idées ou des conclusions qui ne permettent pas le changement.
Comment est-ce que je procède ensuite ? C’est bien sûr variable on fonction de plusieurs facteurs : cet historique (ancien ou récent), l’histoire que l’on en raconte (qui est plus émotionnelle), de la localisation de la ou des douleurs, du désir de la personne de s’investir dans la compréhension de la douleur et la mise en œuvre d’une solution, et de mon intuition également.
Je peux faire un choix très local :
· Des patches non transdermiques LifeWave
· Des crèmes ou compléments alimentaires à base de plantes
· Des textiles à Infrarouges lointains
· Eventuellement des détoxinants
On voit ici que ce sont des agents extérieurs qui viennent agir. Ils se complètent entre eux et peuvent s’ajouter à une action plus générale également.
De manière globale, je vais mettre mes mains sur le corps par des BodyProcess énergétiques qui vont travailler en profondeur et en douceur, l’utilisation de points d’acupressure avec du shiatsu, ou à distance si je ne peux pas avoir de Rdv direct pour relancer l’énergie globalement. Si je sens la personne très « obsédée », ou piégée mentalement par cette douleur, je vais mobiliser des exercices basés sur la fluidité de l’attention.
Certains, par contre, voudront être plus actifs et nous utiliserons alors un auto-tapping sur des points d’acupuncture avec l’EFT et des notions d’étirements et de respiration.
Je n’ai jamais besoin de faire tout cela et le corps retrouve naturellement la voie vers la résolution. Je ne fais pas d’ostéopathie et cela arrive pourtant que cela se fasse en complémentarité. La relaxation apportée, la décrispation vont faciliter le travail de l’ostéopathe.
L’idée est de relancer ce qui est bloqué pour permettre à la vie et à l’intelligence du corps de fonctionner. Les résultats sont souvent surprenants.
Pour une douleur ancienne, j'ai tout cela à l'esprit. Et parfois, il ne faut pas grand chose, car le corps est prêt. Il attend une impulsion qui va tout faire basculer. Pour une douleur plus récente, les résultats sont plus rapides, car elle n'est pas encore trop inscrite dans le corps et la mémoire. N'attendez pas. Prenez en soin le plus rapidement possible. On pense toujours que le corps va guérir, mais avec un coup de pouce cela va mieux et cela permet de gagner des mois, voire des années.
Avec tout cela, j'ai fait le tour avec mon regard généraliste. On voit ensuite ce qui reste.
Marie-Josée MAURICE
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