Si le stress se retransmet par empathie, la sérénité aussi.
Nous diffusons nos énergies et nous baignons dans celle des autres et la nôtre. Une sorte de soupe émotionno-énergétique… Nos pare-feux nous mettent à l’abri, apparemment. Cela nous permet de ne pas être assaillis de toute part. Ce sont les nôtres de pare-feux, ceux que nous avons mis en place pour ne pas être submergés. Ce sont ceux de notre civilisation. Nous sommes sous « protection » depuis tellement longtemps que nous ne nous en rendons plus compte. Cette « protection » nous aide à éviter la douleur psychique sous toutes ses formes. Le problème, c’est qu’elle empêche aussi de sentir ce qui va bien et de se nourrir de cela.
Les hyper sensibles ont du mal à vivre. Les autistes reçoivent peu de guidance pour survivre au milieu de tout cela.
Mais, malgré tout, on n‘est pas dans des scaphandres totalement étanches. Si les signaux sont accueillis plus faiblement qu’ils pourraient l’être, ils le sont pour autant.
En période d’examens, l’état interne des parents a son importance. Et l’état interne "vrai". Les parents ont souvent l’habitude de cacher leurs soucis à leurs enfants, et pourtant ceux-ci sentent bien quand cela ne va pas… Souvenez-vous, avec vos parents… En plus cela crée un yatus entre ce que vous montrez et ce qui est dégagé, avec une confusion supplémentaire pour un enfant qui est un être sensible par définition.
Si vous êtes stressé par les examens, les révisions, pouvez-vous le dire à vos enfants et en tirer un dialogue qui peut être libérateur. On dit bien : cela va mieux en le disant.
Et si c’est trop compliqué d’en parler, pouvez-vous envisager de décharger cela ailleurs ? Chez un thérapeute, dans votre journal personnel ? Votre légèreté intérieure acquise sera un vrai plus pour votre enfant.
Pour imager cela, pensez à comment vous vous sentez quand vous êtes dans la nature. Bien, car il n’y a pas d’environnement délétère. La paix de la nature vous impacte. Votre paix impacte votre enfant.
D’ailleurs, pourquoi ne pas aller faire un tour, loin de la cohue, le temps de se décharger, le temps de se recharger ?