Fin mars, on se dit que c’est le printemps et tout le monde est content. Presque tout le monde.
Il y a le bac à préparer, les concours, les examens de musique, le mémoire à finir. Le quotidien se remplit de ces moments où il faut remettre les idées en place, retenir, comprendre ce qui ne l’a pas encore été, réfléchir, faire le point, créer. Les jours se rallongent et les nuits se raccourcissent sous le coup de toute cette charge de travail. La fatigue s’accumule car les heures d’études se suivent et les nuits n’ont plus ce rôle de repos et de récupération dans une mesure suffisante.
La peur et le stress interdisent de se reposer, la pression est là. Elle l’est d’autant plus que les enjeux sont importants. Pourtant, se reposer est une nécessité et parfois même une stratégie.
Il y a 2 « moments » pour se reposer : la nuit et le jour. La nuit, un bon sommeil est irremplaçable et permet de remettre les pendules à l’heure.
En ce qui me concerne, c’est après une bonne nuit que j’ai les meilleures idées. Elles fusent, apparaissent, se dévoilent.
J’avais aussi rencontré une femme chef d’entreprise, qui, quand elle était saturée, partait se promener en ville pendant 2 ou 3 heures, histoire de décompresser. En rentrant au bureau, elle avait les idées fraîches et retrouvait une bonne qualité de travail.
J’en ai rencontré une autre, qui à contrario, ne s’autorisait aucune pose, et qui savait pourtant qu’à partir de la fin de chacune de ses matinées, elle était confuse de fatigue et devait tout refaire 2 fois, ce qui la faisait travailler 10 heures par jour et être encore plus fatiguée pour le lendemain.
La seule personne qui sait si elle est en forme mentalement ou si elle n’en peut plus, c’est soi-même. Et pour chacun s’est différent. On pourrait imaginer que c’est pareil pour tout le monde. Non. On pourrait penser aussi et qu’il faudrait appliquer les mêmes règles pour se reposer et récupérer mentalement. Non.
- On n’a pas tous les mêmes biorythmes
- On n’a pas tous la même réserve d’énergie. En Human Design, il y a le profile de ceux qui peuvent travailler 10 heures et se rechargent comme des dynamos et il y a ceux qui ont avancent bien avec des besoins de repos. Ceux qui respectent leur spécificité vont éviter les frustrations et les désillusions
- On ne se recharge pas tous de la même façon
Comment faire ?
- S’écouter, ou apprendre à le faire. C’est apprendre à écouter son corps. Lui, il sait. Il ne se raconte pas d’histoire. Cela va ou cela ne va pas. Lui faire confiance.
- Faire confiance à la sagesse innée du corps, plutôt qu’aux peurs qui font continuer alors qu’on n’en peut plus.
- Savoir que parfois on peut en faire plus en 5 heures bien concentrées qu’en 10 heures où se traîne.
Les besoins de sommeil sont différents aussi. Certains peuvent avoir des nuits courtes avec des petits sommes dans la journée. Ne pas s’inquiéter. C’est un peu comme les navigateurs en solitaire : ils ne peuvent pas dormir 8 heures d’affilée. Ils fractionnent en fonction des besoins et des possibilités.
Qu’est-ce qui est possible et nécessaire pour vous qui êtes étudiant et qui lisez cela ?
Qu’est-ce que vous pouvez favoriser pour votre enfant, si vous lisez cela en tant que parent ?
Respecter l’écologie ou l’économie du corps favorisera un bon équilibre.
Comment est-ce possible pour vous ?